đ Messes et ActualitĂ©s đ Le mardi de la 4e semaine de PĂąques đ Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean 10,22-30 đ Commentaire de Symbole « Quicumque » đ
Les saints du jour
Lectures du Jour
Livre des Actes des ApĂŽtres 11,19-26.
En ces jours-lĂ , les frĂšres dispersĂ©s par la tourmente qui se produisit lors de lâaffaire dâĂtienne allĂšrent jusquâen PhĂ©nicie, puis Ă Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole Ă personne dâautre quâaux Juifs.
Parmi eux, il y en avait qui Ă©taient originaires de Chypre et de CyrĂšne, et qui, en arrivant Ă Antioche, sâadressaient aussi aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle : JĂ©sus est le Seigneur.
La main du Seigneur Ă©tait avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournĂšrent vers le Seigneur.
La nouvelle parvint aux oreilles de lâĂglise de JĂ©rusalem, et lâon envoya BarnabĂ© jusquâĂ Antioche.
Ă son arrivĂ©e, voyant la grĂące de Dieu Ă lâĆuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous Ă rester dâun cĆur ferme attachĂ©s au Seigneur.
CâĂ©tait en effet un homme de bien, rempli dâEsprit Saint et de foi. Une foule considĂ©rable sâattacha au Seigneur.
Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
Lâayant trouvĂ©, il lâamena Ă Antioche. Pendant toute une annĂ©e, ils participĂšrent aux assemblĂ©es de lâĂglise, ils instruisirent une foule considĂ©rable. Et câest Ă Antioche que, pour la premiĂšre fois, les disciples reçurent le nom de « chrĂ©tiens ».
Psaume 87(86),1-3.4-5.6-7.
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
« Je cite l’Ăgypte et Babylone
entre celles qui me connaissent. »
Voyez Tyr, la Philistie, l’Ăthiopie :
chacune est née là -bas.
Mais on appelle Sion : « Ma mÚre ! »
car en elle, tout homme est né.
C’est lui, le TrĂšs-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur Ă©crit :
« Chacun est né là -bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »
Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean 10,22-30.
On cĂ©lĂ©brait la fĂȘte de la dĂ©dicace du Temple Ă JĂ©rusalem. CâĂ©tait lâhiver.
JĂ©sus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si câest toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
JĂ©sus leur rĂ©pondit : « Je vous lâai dit, et vous ne croyez pas. Les Ćuvres que je fais, moi, au nom de mon PĂšre, voilĂ ce qui me rend tĂ©moignage.
Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous nâĂȘtes pas de mes brebis.
Mes brebis Ă©coutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
Mon PÚre, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du PÚre.
Le PÚre et moi, nous sommes UN. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Commentaire
Symbole « Quicumque »
dit de saint Athanase (entre 430 et 500)
(trad. Dumeige, La Foi catholique, Orante 1975, p. 9)
« Le PÚre et moi, nous sommes UN »
Voici la foi catholique : nous vĂ©nĂ©rons un Dieu dans la TrinitĂ© et la TrinitĂ© dans l’unitĂ©, sans confondre les personnes, sans diviser la substance : autre est en effet la personne du PĂšre, autre celle du Fils, autre celle du Saint Esprit ; mais le PĂšre, le Fils et le Saint Esprit ont une mĂȘme divinitĂ©, une gloire Ă©gale, une mĂȘme Ă©ternelle majestĂ©. Comme est le PĂšre, tel est le Fils, tel le Saint Esprit : incrĂ©Ă© est le PĂšre, incrĂ©Ă© le Fils, incrĂ©Ă© le Saint Esprit… Ainsi le PĂšre est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint Esprit est Dieu ; et cependant, ils ne sont pas trois dieux, mais un Dieu… Voici la foi droite : nous croyons et nous confessons que notre Seigneur JĂ©sus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme : il est Dieu, de la substance du PĂšre, engendrĂ© avant les siĂšcles ;
et il est homme, de la substance de sa mĂšre, nĂ© dans le temps : Dieu parfait, homme parfait, composĂ© d’une Ăąme raisonnable et d’un corps humain, Ă©gal au PĂšre selon la divinitĂ©, infĂ©rieur au PĂšre selon l’humanitĂ©. Bien qu’il soit Dieu et homme, il n’y a pas cependant deux Christ, mais un Christ : un, non parce que la divinitĂ© a passĂ© dans la chair, mais parce que l’humanitĂ© a Ă©tĂ© assumĂ©e par Dieu ; un absolument, non par un mĂ©lange de substance, mais par l’unitĂ© de personne. Car, de mĂȘme que l’Ăąme raisonnable et le corps font un homme, de mĂȘme Dieu et l’homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisiĂšme jour il est ressuscitĂ© des morts, il est montĂ© aux cieux, il siĂšge Ă la droite du PĂšre, d’oĂč il viendra juger les vivants et les morts.
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