đ Messes et ActualitĂ©s đ Le vendredi de la 20e semaine du temps ordinaire đ Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40 đ Commentaire de Sainte Catherine de Sienne đ
Les saints du jour

Le BaptĂȘme avec ThĂ©o Dom & KTO TV
Le BaptĂȘme pour les Enfantââ & les Adultes (CatĂ©chumĂšne, CatĂ©chumĂ©nat) & les Saintes Huiles
Lectures du Jour
Livre de Ruth 1,1.3-6.14b-16.22.
Ă lâĂ©poque oĂč gouvernaient les Juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de BethlĂ©em de Juda Ă©migra avec sa femme et ses deux fils pour sâĂ©tablir dans la rĂ©gion appelĂ©e Champs-de-Moab.
ĂlimĂ©lek, le mari de NoĂ©mi, mourut, et NoĂ©mi resta seule avec ses deux fils, Mahlone et Kilyone.
Ceux-ci Ă©pousĂšrent deux Moabites ; lâune sâappelait Orpa (câest-Ă -dire : Volte-face) et lâautre, Ruth (câest-Ă -dire : Compagne). Ils demeurĂšrent lĂ une dizaine dâannĂ©es.
Mahlone et Kilyone moururent à leur tour, et Noémi resta privée de ses deux fils et de son mari.
Alors, avec ses belles-filles, elle se prépara à quitter les Champs-de-Moab et à retourner chez elle, car elle avait appris que le Seigneur avait visité son peuple et lui donnait du pain.
En cours de route, Orpa embrassa sa belle-mÚre et la quitta, mais Ruth restait attachée à ses pas.
NoĂ©mi lui dit : « Tu vois, ta belle-sĆur est retournĂ©e vers son peuple et vers ses dieux. Retourne, toi aussi, comme ta belle-sĆur. »
Ruth lui rĂ©pondit : « Ne me force pas Ă tâabandonner et Ă mâĂ©loigner de toi, car oĂč tu iras, jâirai ; oĂč tu tâarrĂȘteras, je mâarrĂȘterai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. »
NoĂ©mi revint donc des Champs-de-Moab avec sa belle-fille, Ruth la Moabite. Elles arrivĂšrent Ă BethlĂ©em au dĂ©but de la moisson de lâorge.
Psaume 146(145),5-6.7.8-9a.9bc-10.
R/ Chante, ĂŽ mon Ăąme, la louange du Seigneur ! (Ps 145, 1b)
Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu.
lui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu’ils renferment !
Il garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaßnés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protĂšge l’Ă©tranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’Ăąge en Ăąge, le Seigneur rĂ©gnera :
ton Dieu, ĂŽ Sion, pour toujours !
Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40.
En ce temps-lĂ , les pharisiens, apprenant quâil avait fermĂ© la bouche aux sadducĂ©ens, se rĂ©unirent,
et lâun dâentre eux, un docteur de la Loi, posa une question Ă JĂ©sus pour le mettre Ă lâĂ©preuve :
« Maßtre, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
JĂ©sus lui rĂ©pondit : « âTu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cĆur, de toute ton Ăąme et de tout ton esprit.â
VoilĂ le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable : âTu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme.â
De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les ProphÚtes. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Commentaire
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)
tertiaire dominicaine, docteur de l’Ăglise, copatronne de l’Europe
Le don de la conformité au Christ, chap. XXXIV, n° 64 (Le dialogue, trad. J. Hurtaud, éd. Téqui, 1976, p. 214-215)
Aimer de lâamour mĂȘme de Dieu !
[Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] Sache-le bien, toute imperfection ou toute perfection dans l’amour se manifeste et s’acquiert vis-Ă -vis de Moi, et aussi pareillement Ă l’Ă©gard du prochain. Elles le savent bien, les Ăąmes simples, qui souventes fois aiment les crĂ©atures d’un amour spirituel. Si elles m’aiment d’un amour Ă©purĂ© et dĂ©sintĂ©ressĂ©, c’est purement aussi et avec dĂ©sintĂ©ressement qu’elles aiment leur prochain. Il en est comme du vase que l’on remplit Ă la fontaine. Si on le retire de la source pour boire, il est bientĂŽt vide. Mais si on le tient plongĂ© dans la source, on peut y boire toujours, il demeure toujours plein.
Ainsi en est-il pour l’amour du prochain, spirituel ou temporel : il le faut boire en Moi, sans autre considĂ©ration. Car je vous demande de m’aimer du mĂȘme amour dont je vous aime. En vĂ©ritĂ© vous ne le sauriez faire complĂštement. Moi je vous ai aimĂ©s, avant d’ĂȘtre aimĂ©, et dĂšs lors, tout amour que vous avez pour moi, est une dette que vous acquittez, non une grĂące que vous me faites, tandis que l’amour que j’ai pour vous est une faveur que je vous accorde, mais que je ne vous dois pas.
Vous ne pouvez donc me rendre, Ă Moi, l’amour que je vous rĂ©clame. Mais je vous ai placĂ©s Ă cĂŽtĂ© de votre prochain, pour vous permettre de faire pour lui ce que vous ne pouvez faire pour moi : l’aimer par grĂące, et avec dĂ©sintĂ©ressement, sans en attendre aucun avantage. Je considĂšre alors comme fait Ă moi ce que vous faites au prochain.
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