📜 Messes et ActualitĂ©s 📜 FĂȘte de sainte Marie-Madeleine, disciple du Seigneur 📜 Évangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18 📜 Commentaire de Saint Bernard đŸ“œ

📜 Messes et ActualitĂ©s 📜 FĂȘte de sainte Marie-Madeleine, disciple du Seigneur 📜 Évangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18 📜 Commentaire de Saint Bernard 📜

Les saints du jour

📜 FĂȘte de sainte Marie-Madeleine (Disciple du Seigneur, Ier siĂšcle) 📜 FĂȘte le 22 Juillet – DĂ©couverte de la religion chrĂ©tienne

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Le BaptĂȘme pour les Enfant‍‍ & les Adultes (CatĂ©chumĂšne, CatĂ©chumĂ©nat) & les Saintes Huiles

Lectures du Jour

Cantique des cantiques 3,1-4a.

Paroles de la bien-aimée.
Sur mon lit, la nuit, j’ai cherchĂ© ce que mon Ăąme dĂ©sire ; je l’ai cherchĂ© ; je ne l’ai pas trouvĂ©.
Oui, je me lĂšverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai ce que mon Ăąme dĂ©sire ; je l’ai cherchĂ© ; je ne l’ai pas trouvĂ©.
Ils m’ont trouvĂ©e, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Ce que mon Ăąme dĂ©sire, l’auriez-vous vu ? Â»
À peine les avais-je dĂ©passĂ©s, j’ai trouvĂ© ce que mon Ăąme dĂ©sire : je l’ai saisi et ne le lĂącherai pas.

Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9.

R/ Mon Ăąme a soif de toi, Seigneur mon Dieu ! (Ps 62, 2b)

Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dĂšs l’aube :
mon Ăąme a soif de toi ;
aprĂšs toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.

Je t’ai contemplĂ© au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lĂšvres !

Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lĂšvres, je dirai ta louange.

Oui, tu es venu Ă  mon secours :
je crie de joie Ă  l’ombre de tes ailes.
Mon Ăąme s’attache Ă  toi,
ta main droite me soutient.

Évangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les tĂ©nĂšbres. Elle s’aperçoit que la pierre a Ă©tĂ© enlevĂ©e du tombeau.
Elle se tenait prĂšs du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vĂȘtus de blanc, assis l’un Ă  la tĂȘte et l’autre aux pieds, Ă  l’endroit oĂč avait reposĂ© le corps de JĂ©sus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Â» Elle leur rĂ©pond : « On a enlevĂ© mon Seigneur, et je ne sais pas oĂč on l’a dĂ©posĂ©. Â»
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit JĂ©sus qui se tenait lĂ , mais elle ne savait pas que c’était JĂ©sus.
JĂ©sus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Â» Le prenant pour le jardinier, elle lui rĂ©pond : « Si c’est toi qui l’as emportĂ©, dis-moi oĂč tu l’as dĂ©posĂ©, et moi, j’irai le prendre. Â»
JĂ©sus lui dit alors : « Marie ! Â» S’étant retournĂ©e, elle lui dit en hĂ©breu : « Rabbouni ! Â», c’est-Ă -dire : MaĂźtre.
JĂ©sus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore montĂ© vers le PĂšre. Va trouver mes frĂšres pour leur dire que je monte vers mon PĂšre et votre PĂšre, vers mon Dieu et votre Dieu. Â»
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! Â», et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Commentaire

Saint Bernard (1091-1153)

moine cistercien et docteur de l’Église

Sermon 74 sur le Cantique, 4-6 (in Lectures chrĂ©tiennes pour notre temps, fiche O31 ; trad. Orval ; © 1971 Abbaye d’Orval)

Heureux celui qui est visité par le Verbe !

« Supportez de moi un peu de folie » (2 Co 11,1). J’avoue – et je le dis en toute simplicitĂ© ‒ que le Verbe m’a visitĂ©, et mĂȘme trĂšs souvent. Mais bien qu’il soit entrĂ© frĂ©quemment en moi, je n’ai jamais, en aucun temps, ressenti le moment de sa venue. J’ai senti qu’il Ă©tait prĂ©sent ; je me souviens qu’il a Ă©tĂ© avec moi ; j’ai quelquefois mĂȘme pu pressentir qu’il viendrait ; mais je n’ai jamais senti sa venue ou son dĂ©part. Comment est-il venu ou parti ? Je ne sais. Ce n’est pas par les yeux qu’il entre, car il n’a ni forme ni couleur que nous puissions discerner ; ce n’est pas par les oreilles, car sa venue ne produit aucun son ; sa prĂ©sence ne peut-ĂȘtre reconnue non plus par le toucher, car il est insaisissable.

Par oĂč est-il donc venu ? Faut-il croire qu’il n’est pas entrĂ© du tout puisqu’il ne vient pas du dehors ? Il n’est pas, en effet, du nombre des choses extĂ©rieures. Mais d’autre part il ne saurait venir du dedans de moi, puisqu’il est bon et qu’en moi, je le sais, il n’y a rien de bon. Je suis montĂ© jusqu’à la cime de moi-mĂȘme, et j’ai vu que le Verbe rĂ©sidait plus haut encore. Explorant curieux, je suis descendu au plus bas de mon ĂȘtre, et il se trouvait encore plus bas. Lorsque j’ai tournĂ© mes regards vers le dehors ; j’ai dĂ©couvert qu’il Ă©tait au-delĂ  de tout ce qui m’est extĂ©rieur ; puis je me suis retournĂ© vers le dedans, et il Ă©tait encore plus Ă  l’intĂ©rieur.

J’ai reconnu enfin la vĂ©ritĂ© de ces mots que j’avais lu dans l’Écriture : « En lui nous vivons, en lui nous avons le mouvement et l’ĂȘtre » (Ac 17,28). Heureux celui en qui est le Verbe, qui vit pour lui et qui est mĂ» par lui !

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