đ Messes et ActualitĂ©s đ FĂȘte de sainte Marie-Madeleine, disciple du Seigneur đ Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18 đ Commentaire de Saint Bernard đ
Les saints du jour

Le BaptĂȘme avec ThĂ©o Dom & KTO TV
Le BaptĂȘme pour les Enfantââ & les Adultes (CatĂ©chumĂšne, CatĂ©chumĂ©nat) & les Saintes Huiles
Lectures du Jour
Cantique des cantiques 3,1-4a.
Paroles de la bien-aimée.
Sur mon lit, la nuit, jâai cherchĂ© ce que mon Ăąme dĂ©sire ; je lâai cherchĂ© ; je ne lâai pas trouvĂ©.
Oui, je me lĂšverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai ce que mon Ăąme dĂ©sire ; je lâai cherchĂ© ; je ne lâai pas trouvĂ©.
Ils mâont trouvĂ©e, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Ce que mon Ăąme dĂ©sire, lâauriez-vous vu ? »
Ă peine les avais-je dĂ©passĂ©s, jâai trouvĂ© ce que mon Ăąme dĂ©sire : je lâai saisi et ne le lĂącherai pas.
Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9.
R/ Mon Ăąme a soif de toi, Seigneur mon Dieu ! (Ps 62, 2b)
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dĂšs l’aube :
mon Ăąme a soif de toi ;
aprĂšs toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplĂ© au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lĂšvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lĂšvres, je dirai ta louange.
Oui, tu es venu Ă mon secours :
je crie de joie Ă l’ombre de tes ailes.
Mon Ăąme s’attache Ă toi,
ta main droite me soutient.
Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; câĂ©tait encore les tĂ©nĂšbres. Elle sâaperçoit que la pierre a Ă©tĂ© enlevĂ©e du tombeau.
Elle se tenait prĂšs du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vĂȘtus de blanc, assis lâun Ă la tĂȘte et lâautre aux pieds, Ă lâendroit oĂč avait reposĂ© le corps de JĂ©sus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur rĂ©pond : « On a enlevĂ© mon Seigneur, et je ne sais pas oĂč on lâa dĂ©posĂ©. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit JĂ©sus qui se tenait lĂ , mais elle ne savait pas que câĂ©tait JĂ©sus.
JĂ©sus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui rĂ©pond : « Si câest toi qui lâas emportĂ©, dis-moi oĂč tu lâas dĂ©posĂ©, et moi, jâirai le prendre. »
JĂ©sus lui dit alors : « Marie ! » SâĂ©tant retournĂ©e, elle lui dit en hĂ©breu : « Rabbouni ! », câest-Ă -dire : MaĂźtre.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le PÚre. Va trouver mes frÚres pour leur dire que je monte vers mon PÚre et votre PÚre, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine sâen va donc annoncer aux disciples : « Jâai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce quâil lui avait dit.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Commentaire
Saint Bernard (1091-1153)
moine cistercien et docteur de l’Ăglise
Sermon 74 sur le Cantique, 4-6 (in Lectures chrĂ©tiennes pour notre temps, fiche O31 ; trad. Orval ; © 1971 Abbaye d’Orval)
Heureux celui qui est visité par le Verbe !
« Supportez de moi un peu de folie » (2 Co 11,1). Jâavoue â et je le dis en toute simplicitĂ© â que le Verbe mâa visitĂ©, et mĂȘme trĂšs souvent. Mais bien quâil soit entrĂ© frĂ©quemment en moi, je nâai jamais, en aucun temps, ressenti le moment de sa venue. Jâai senti quâil Ă©tait prĂ©sent ; je me souviens quâil a Ă©tĂ© avec moi ; jâai quelquefois mĂȘme pu pressentir quâil viendrait ; mais je nâai jamais senti sa venue ou son dĂ©part. Comment est-il venu ou parti ? Je ne sais. Ce nâest pas par les yeux quâil entre, car il nâa ni forme ni couleur que nous puissions discerner ; ce nâest pas par les oreilles, car sa venue ne produit aucun son ; sa prĂ©sence ne peut-ĂȘtre reconnue non plus par le toucher, car il est insaisissable.
Par oĂč est-il donc venu ? Faut-il croire quâil nâest pas entrĂ© du tout puisquâil ne vient pas du dehors ? Il nâest pas, en effet, du nombre des choses extĂ©rieures. Mais dâautre part il ne saurait venir du dedans de moi, puisquâil est bon et quâen moi, je le sais, il nây a rien de bon. Je suis montĂ© jusquâĂ la cime de moi-mĂȘme, et jâai vu que le Verbe rĂ©sidait plus haut encore. Explorant curieux, je suis descendu au plus bas de mon ĂȘtre, et il se trouvait encore plus bas. Lorsque jâai tournĂ© mes regards vers le dehors ; jâai dĂ©couvert quâil Ă©tait au-delĂ de tout ce qui mâest extĂ©rieur ; puis je me suis retournĂ© vers le dedans, et il Ă©tait encore plus Ă lâintĂ©rieur.
Jâai reconnu enfin la vĂ©ritĂ© de ces mots que jâavais lu dans lâĂcriture : « En lui nous vivons, en lui nous avons le mouvement et lâĂȘtre » (Ac 17,28). Heureux celui en qui est le Verbe, qui vit pour lui et qui est mĂ» par lui !
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