đ Messes et ActualitĂ©s đ Le samedi de la 2e semaine de CarĂȘme đ Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon Luc 15,1-3.11-32 đ Commentaire du Livre d’heures du SinaĂŻ đ
Les saints du jour

Lectures du Jour
Livre de Michée 7,14-15.18-20.
Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui tâappartient, qui demeure isolĂ© dans le maquis, entourĂ© de vergers. Quâil retrouve son pĂąturage Ă Bashane et Galaad, comme aux jours dâautrefois !
Comme aux jours oĂč tu sortis dâĂgypte, tu lui feras voir des merveilles !
Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la rĂ©volte comme tu le fais Ă lâĂ©gard du reste, ton hĂ©ritage : un Dieu qui ne sâobstine pas pour toujours dans sa colĂšre mais se plaĂźt Ă manifester sa faveur ?
De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés !
Ainsi tu accordes Ă Jacob ta fidĂ©litĂ©, Ă Abraham ta faveur, comme tu lâas jurĂ© Ă nos pĂšres depuis les jours dâautrefois.
Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (102, 8a)
Bénis le Seigneur, Î mon ùme,
bĂ©nis son nom trĂšs saint, tout mon ĂȘtre !
Bénis le Seigneur, Î mon ùme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.
Il n’est pas pour toujours en procĂšs,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
Aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.
Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
En ce temps-lĂ , les publicains et les pĂ©cheurs venaient tous Ă JĂ©sus pour lâĂ©couter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit Ă son pĂšre : âPĂšre, donne-moi la part de fortune qui me revient.â Et le pĂšre leur partagea ses biens.
Peu de jours aprĂšs, le plus jeune rassembla tout ce quâil avait, et partit pour un pays lointain oĂč il dilapida sa fortune en menant une vie de dĂ©sordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla sâengager auprĂšs dâun habitant de ce pays, qui lâenvoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-mĂȘme et se dit : âCombien dâouvriers de mon pĂšre ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lĂšverai, jâirai vers mon pĂšre, et je lui dirai : PĂšre, jâai pĂ©chĂ© contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne dâĂȘtre appelĂ© ton fils. Traite-moi comme lâun de tes ouvriers.â
Il se leva et sâen alla vers son pĂšre. Comme il Ă©tait encore loin, son pĂšre lâaperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter Ă son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : âPĂšre, jâai pĂ©chĂ© contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne dâĂȘtre appelĂ© ton fils.â
Mais le pĂšre dit Ă ses serviteurs : âVite, apportez le plus beau vĂȘtement pour lâhabiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilĂ Ă©tait mort, et il est revenu Ă la vie ; il Ă©tait perdu, et il est retrouvĂ©.â Et ils commencĂšrent Ă festoyer.
Or le fils aßné était aux champs. Quand il revint et fut prÚs de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il sâinforma de ce qui se passait.
Celui-ci rĂ©pondit : âTon frĂšre est arrivĂ©, et ton pĂšre a tuĂ© le veau gras, parce quâil a retrouvĂ© ton frĂšre en bonne santĂ©.â
Alors le fils aĂźnĂ© se mit en colĂšre, et il refusait dâentrer. Son pĂšre sortit le supplier.
Mais il rĂ©pliqua Ă son pĂšre : âIl y a tant dâannĂ©es que je suis Ă ton service sans avoir jamais transgressĂ© tes ordres, et jamais tu ne mâas donnĂ© un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilĂ est revenu aprĂšs avoir dĂ©vorĂ© ton bien avec des prostituĂ©es, tu as fait tuer pour lui le veau gras !â
Le pĂšre rĂ©pondit : âToi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est Ă moi est Ă toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frÚre que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !⠻
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Commentaire
Livre d’heures du SinaĂŻ (9e siĂšcle)
Autre canon, mode plagal 2, SC 486 (Sinaiticus graecus 864; trad. Sr Maxime Ajjoub, éd. du Cerf, 2004, p. 211-215; rev.)
Retourne-toi mon Ăąme et crie vers le Seigneur !
Il sâest fait secours et protection⊠Christ plein de misĂ©ricorde qui portes les pĂ©chĂ©s du monde, reçois ma chĂ©tive priĂšre et donne-moi le pardon des nombreuses fautes que jâai commises en ma vie. JĂ©sus misĂ©ricordieux, aie pitiĂ© de moi, proie tombĂ©e entre les mains du Brigand ; panse, ĂŽ Verbe, les blessures de mon Ăąme misĂ©rable et sauve-moi, puisque tu es compatissant. Comme le fils prodigue, jâai dĂ©pensĂ© tout mon bien et je gis Ă terre, nu de toute vertu : oui jâai pĂ©chĂ©, PĂšre, reçois-moi et traite-moi comme lâun de tes mercenaires ! MĂšre de Dieu, je suis liĂ© par les chaĂźnes du pĂ©chĂ©, prostré : dĂ©livre-moi, TrĂšs Pure, de mes nombreuses misĂšres, comme Dieu, nĂ© de toi, a jadis dĂ©livrĂ© Adam chu Ă terre.
Sur le rocher solide de la foi en toi, affermis la rĂ©solution de mon Ăąme et fortifie-moi, Seigneur, puisquâen toi je possĂšde un secours, un refuge et une place forte. Retourne-toi mon Ăąme toute misĂ©rable, retourne-toi et crie vers le Seigneur : « Jâai pĂ©chĂ©, MaĂźtre, reçois-moi donc comme jadis ManassĂ© repentant. » (cf 2Ch 33,12) Je lutte et je crains, Ă la pensĂ©e du Jour redoutable je crie : « Oh, Seigneur misĂ©ricordieux, donne-moi maintenant, avant la fin, le pardon de mes pĂ©chĂ©s ! » Comme le fils prodigue, je mâĂ©crie : « Jâai pĂ©ché », et je nâose lever mon regard vers toi, Dieu compatissant et ami de lâhomme ; mais retourne-toi et prends pitiĂ© de moi. MĂšre de Dieu, Amante du Bien, Vierge Toute Sainte, supplie sans trĂȘve le MaĂźtre misĂ©ricordieux, ton Fils, pour quâil nous dĂ©livre du chĂątiment Ă©ternel.
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