đ Messes et ActualitĂ©s đ 4e dimanche de l’Avent đ Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Luc 1,39-45 đ Commentaire du Bienheureux Guerric d’Igny đ
Les saints du jour

Lectures du Jour
Livre de Michée 5,1-4a.
Ainsi parle le Seigneur :
Toi, BethlĂ©em Ăphrata, le plus petit des clans de Juda, câest de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner IsraĂ«l. Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours dâautrefois.
Mais Dieu livrera son peuple jusquâau jour oĂč enfantera… celle qui doit enfanter, et ceux de ses frĂšres qui resteront rejoindront les fils dâIsraĂ«l.
Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majestĂ© du nom du Seigneur, son Dieu. Ils habiteront en sĂ©curitĂ©, car dĂ©sormais il sera grand jusquâaux lointains de la terre,
et lui-mĂȘme, il sera la paix !
Psaume 80(79),2ac.3bc.15-16a.18-19.
R/ Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage sâĂ©claire, et nous serons sauvĂ©s ! (Ps 79, 4)
Berger d’IsraĂ«l, Ă©coute,
resplendis au-dessus des Kéroubim,
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.
Dieu de l’univers reviens !
Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protĂšge-la,
celle qu’a plantĂ©e ta main puissante.
Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l’homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n’irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
Lettre aux Hébreux 10,5-10.
FrĂšres, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu nâas voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu mâas formĂ© un corps.
Tu nâas pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le pĂ©chĂ© ;
alors, jâai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volontĂ©, ainsi quâil est Ă©crit de moi dans le Livre.â
Le Christ commence donc par dire : âTu nâas pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le pĂ©chĂ©â, ceux que la Loi prescrit dâoffrir.
Puis il dĂ©clare : âMe voici, je suis venu pour faire ta volontĂ©.â Ainsi, il supprime le premier Ă©tat de choses pour Ă©tablir le second.
Et câest grĂące Ă cette volontĂ© que nous sommes sanctifiĂ©s, par lâoffrande que JĂ©sus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.
Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Luc 1,39-45.
En ces jours-là , Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Ălisabeth.
Or, quand Ălisabeth entendit la salutation de Marie, lâenfant tressaillit en elle. Alors, Ălisabeth fut remplie dâEsprit Saint,
et sâĂ©cria dâune voix forte : « Tu es bĂ©nie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est bĂ©ni.
DâoĂč mâest-il donnĂ© que la mĂšre de mon Seigneur vienne jusquâĂ moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues Ă mes oreilles, lâenfant a tressailli dâallĂ©gresse en moi.
Heureuse celle qui a cru Ă lâaccomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Commentaire
Bienheureux Guerric d’Igny (v. 1080-1157)
abbé cistercien
2e Sermon pour l’Avent, §1-2; SC 166 (Sermons, t. 1; trad. sous la direction de Pl. Deseille, o.c.r.; Ă©ds Le Cerf 1970, p. 105.107 rev.)
« Voici mon bien-aimé qui vient ! Il escalade les montagnes, il franchit les collines » (Ct 2,8)
     « Voici le Roi qui vient : accourons au-devant de notre Sauveur » (liturgie de l’Avent). Salomon a fort bien dit : « Le messager d’une bonne nouvelle venant d’un pays lointain, c’est de l’eau fraĂźche pour l’Ăąme assoiffĂ©e » (Pr 25,25). Oui, c’est un bon messager celui qui annonce l’avĂšnement du Sauveur, la rĂ©conciliation du monde, les biens du monde Ă venir. « Qu’ils sont beaux, les pas de ceux qui annoncent la paix, qui annoncent la bonne nouvelle ! » (Is 52,7). (…)       De tels messagers sont une eau rafraĂźchissante et une boisson salutaire pour l’Ăąme assoiffĂ©e de Dieu ; en vĂ©ritĂ©, celui qui annonce l’arrivĂ©e du Seigneur ou ses autres mystĂšres nous donne Ă boire « les eaux puisĂ©es dans la joie aux sources du Sauveur » (Is 12,3).
C’est pourquoi il me semble qu’Ă celui qui porte cette annonce (…) l’Ăąme rĂ©pond avec les paroles d’Ălisabeth, parce qu’elle Ă©tait abreuvĂ©e du mĂȘme Esprit : « Comment m’est-il accordĂ© que mon Seigneur vienne Ă moi ? Car dĂšs l’instant oĂč le son de ton message a frappĂ© mes oreilles, mon esprit a tressailli de joie en mon cĆur, impatient d’aller Ă la rencontre de Dieu son Sauveur ».       En vĂ©ritĂ©, mes frĂšres, c’est dans l’exultation de l’esprit qu’il faut aller Ă la rencontre du Christ qui vient. (…) « Mon sauveur et mon Dieu ! (Ps 42,5) Avec quelle condescendance tu salues tes serviteurs, et encore plus, tu les sauves ! (…)
Tu nous as donnĂ© le salut non seulement par des paroles de paix, mais par le baiser de paix : c’est-Ă -dire en t’unissant Ă notre chair ; tu nous sauves par ta mort sur la croix. » Que notre esprit exulte donc dans un transport de joie, qu’il coure au-devant de son Sauveur qui vient de si loin, en l’acclamant par ces paroles : « Seigneur, sauve-moi ; Seigneur, donne la victoire ! BĂ©ni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Ps 117,25-26).    Â
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