đ Messes et ActualitĂ©s đ Le mercredi de la 18e semaine du temps ordinaire đ Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28 đ Commentaire de Saint Hilaire đ
Les saints du jour


Lectures du Jour
Livre des Nombres 13,1-2.25-33.14,1.26-29.34-35.
En ces jours-là , dans le désert de Parane, le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan que je donne aux fils dâIsraĂ«l. Vous enverrez un homme par tribu patriarcale, chacun dâeux sera un responsable. »
Au bout de quarante jours, ces envoyés revinrent, aprÚs avoir exploré le pays.
Ils allĂšrent trouver MoĂŻse, Aaron et toute la communautĂ© des fils dâIsraĂ«l, Ă CadĂšs, dans le dĂ©sert de Parane. Ils firent leur rapport devant eux et devant toute la communautĂ©, et ils leur montrĂšrent les fruits du pays.
Ils firent ce rĂ©cit Ă MoĂŻse : « Nous sommes allĂ©s dans le pays oĂč tu nous as envoyĂ©s. Vraiment, il ruisselle de lait et de miel, et voici ses fruits.
Cependant le peuple qui lâhabite est puissant, ses villes sont fortifiĂ©es et trĂšs grandes. Nous y avons mĂȘme vu des descendants dâAnaq.
Les Amalécites habitent le pays du Néguev ; les Hittites, les Jébuséens et les Amorites habitent la montagne ; les Cananéens habitent le bord de la mer et les rives du Jourdain. »
Caleb imposa silence au peuple qui faisait face à Moïse et il dit : « Allons-y ! Montons prendre possession de ce pays. Oui, nous nous en rendrons maßtres. »
Mais les autres hommes de lâexpĂ©dition rĂ©pliquĂšrent : « Nous ne pouvons pas marcher contre ce peuple, car il est plus fort que nous. »
Et, sâadressant aux fils dâIsraĂ«l, ils se mirent Ă dĂ©nigrer le pays quâils avaient explorĂ© : « Le pays que nous avons parcouru pour lâexplorer est un pays qui dĂ©vore ceux qui veulent sây installer. Tous les hommes que nous y avons vus sont de trĂšs haute taille.
Nous y avons mĂȘme vu des gĂ©ants, des fils dâAnaq, des descendants de gĂ©ants. Ă cĂŽtĂ© dâeux, nous avions lâair de sauterelles, et câest bien ainsi quâils nous voyaient. »
Alors toute la communauté éleva la voix, se mit à crier ; et le peuple pleura cette nuit-là .
Le Seigneur parla Ă MoĂŻse et Ă son frĂšre Aaron. Il dit :
« Combien de temps aurai-je affaire Ă cette communautĂ© mauvaise qui rĂ©crimine contre moi ? Les rĂ©criminations des fils dâIsraĂ«l contre moi, je les ai entendues.
Tu leur diras : âAussi vrai que je suis vivant â oracle du Seigneur â, je vous traiterai selon vos paroles mĂȘmes qui sont arrivĂ©es jusquâĂ mes oreilles.
Vous tous quâon a recensĂ©s, les hommes de vingt ans et plus, vous qui avez rĂ©criminĂ© contre moi, vos cadavres resteront dans ce dĂ©sert.
Vous avez explorĂ© le pays pendant quarante jours, chaque jour vaudra une annĂ©e : vous porterez donc le poids de vos fautes pendant quarante ans, et vous saurez ce quâil en coĂ»te dâencourir ma rĂ©probation.â
Moi, le Seigneur, jâai parlĂ©. Oui, câest ainsi que je traiterai cette communautĂ© mauvaise liguĂ©e contre moi. Dans ce dĂ©sert, tous finiront leur vie : lĂ , ils mourront. »
Psaume 106(105),6-7ab.13-14.21-22.23.
Avec nos pÚres, nous avons péché,
nous avons failli et renié.
En Ăgypte, nos pĂšres ont mĂ©connu tes miracles,
oubliĂ© l’abondance de tes grĂąces.
Ils s’empressent d’oublier ce qu’il a fait,
sans attendre de connaĂźtre ses desseins.
Ils se livrent à leur convoitise dans le désert ;
lĂ , ils mettent Dieu Ă l’Ă©preuve.
Ils oublient le Dieu qui les sauve,
qui a fait des prodiges en Ăgypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.
Dieu a décidé de les détruire.
C’est alors que MoĂŻse, son Ă©lu,
surgit sur la brĂšche, devant lui,
pour empĂȘcher que sa fureur les extermine.
Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28.
En ce temps-là , partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
Voici quâune CananĂ©enne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitiĂ© de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentĂ©e par un dĂ©mon. »
Mais il ne lui rĂ©pondit pas un mot. Les disciples sâapprochĂšrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
JĂ©sus rĂ©pondit : « Je nâai Ă©tĂ© envoyĂ© quâaux brebis perdues de la maison dâIsraĂ«l. »
Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Il rĂ©pondit : « Il nâest pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maßtres. »
JĂ©sus rĂ©pondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, Ă lâheure mĂȘme, sa fille fut guĂ©rie.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Commentaires
Saint Hilaire (v. 315-367)
Ă©vĂȘque de Poitiers et docteur de l’Ăglise
Commentaire de l’Ă©vangile de Matthieu, 15 ; SC 258 (Sur Matthieu, tome II; trad. J. Doignon; Ăd. du Cerf 1979; p. 39 rev.)
« Ma fille est tourmentée par un démon »
Cette CananĂ©enne paĂŻenne n’a plus besoin elle-mĂȘme de guĂ©rison, puisqu’elle confesse le Christ comme Seigneur et Fils de David, mais elle demande du secours pour sa fille, c’est-Ă -dire pour la foule paĂŻenne prisonniĂšre de la domination d’esprits impurs. Le Seigneur se tait, gardant par son silence le privilĂšge du salut Ă IsraĂ«l. (…)
Portant en lui le mystĂšre de la volontĂ© du PĂšre, il rĂ©pond qu’il a Ă©tĂ© envoyĂ© aux brebis perdues d’IsraĂ«l, pour que ce soit d’une clartĂ© Ă©vidente que la fille de la CananĂ©enne est le symbole de l’Ăglise. (…) Il ne s’agit pas que le salut ne soit pas donnĂ© aussi aux paĂŻens, mais le Seigneur Ă©tait venu « pour les siens et chez lui » (Jn 1,11), et il attendait les prĂ©mices de la foi de ce peuple dont il Ă©tait sorti, les autres devant ĂȘtre sauvĂ©s ensuite par la prĂ©dication des apĂŽtres. (…)
Et pour que nous comprenions que le silence du Seigneur provient de la considĂ©ration du temps et non d’un obstacle mis par sa volontĂ©, il ajoute : « Femme, ta foi est grande ! » Il voulait dire que cette femme, dĂ©jĂ certaine de son salut, avait foi â ce qui est mieux encore – dans le rassemblement des paĂŻens, Ă l’heure qui approche oĂč, par leur foi, ils seront libĂ©rĂ©s comme la jeune fille de toute forme de domination des esprits impurs.
Et la confirmation de cela arrive : en effet, aprĂšs la prĂ©figuration du peuple des paĂŻens dans la fille de la CananĂ©enne, des hommes prisonniers de maladies d’espĂšces diverses sont prĂ©sentĂ©s au Seigneur par des foules sur la montagne (Mt 15,30). Ce sont des hommes incroyants, c’est-Ă -dire malades, qui sont amenĂ©s par des croyants Ă l’adoration et au prosternement et Ă qui le salut est rendu en vue de saisir, Ă©tudier, louer et suivre Dieu.
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